July 20, 1969, the day when man first landed on the Moon, is forever etched on our minds.
Le 20 juillet 1969, le jour où l’homme a marché sur la Lune pour la première fois, reste à jamais gravé dans nos mémoires.
And it all started with a crazy idea. On May 25, 1961, President John F. Kennedy announced the ambitious goal of sending an American safely to the Moon before the end of the decade. Given the context of the Cold War, he wanted the United States to catch up and overtake the Soviet Union in the space race.
Et tout commence par un pari fou. Le 25 mai 1961, le Président John F. Kennedy annonce l’objectif ambitieux d’envoyer un américain sur la Lune, et ce en toute sécurité, avant la fin de la décennie. Compte tenu du contexte de la guerre froide, il tient à ce que les Etats-Unis rattrapent et dépassent l’Union Soviétique dans la course à l’espace.
We have all seen images of the Apollo 11 spaceflight that took off from Kennedy Space Center in Florida on July 16, 1969 with astronauts Neil Armstrong, Buzz Aldrin, and Michael Collins.
Nous avons tous vu des images du vol spatial Apollo 11 qui s’élance le 16 juillet 1969 depuis le centre spatial Kennedy en Floride avec à son bord les astronautes Neil Armstrong, Buzz Aldrin, et Michael Collins.
The mission was to send a crew of three toward the Moon, land two on the Moon, and return them all safely. Four days later, on July 20, 1969, Armstrong stepped on the moon where he spoke his famous quote: “That’s one small step for man, one giant leap for mankind.” Or rather “one small step for a man,” as Armstrong later insisted? Aldrin followed a few minutes later while Michael Collins, the command module pilot, remained in lunar orbit where he was in touch with Mission Control, providing them updates about his position. Collins was “mesmerized” and exclaimed: “I’ve got the world in my window.”
La mission consiste à envoyer un équipage de trois hommes en direction de la Lune, d’en faire alunir deux, et de les faire tous revenir sains et saufs. Quatre jours plus tard, le 20 juillet 1969, Armstrong marche sur la lune où il prononce sa célèbre citation : « C’est un petit pas pour l’homme, un bond de géant pour l’humanité ». Ou serait-ce plutôt « un petit pas pour un homme » comme l’affirme plus tard Armstrong ? Aldrin le suit quelques minutes plus tard tandis que Michael Collins, le pilote du module de commande, reste en orbite autour de la Lune où il est en contact avec le centre de contrôle, qu’il tient régulièrement informé de sa position. Collins, hypnotisé, s’exclame : « J’ai le monde dans ma fenêtre. »
In his book “Carrying the Fire: An Astronaut’s Journeys,” Collins shares the following thoughts:
“I really believe that if the political leaders of the world could see their planet from a distance of, let's say 100,000 miles, their outlook would be fundamentally changed. The all-important border would be invisible, that noisy argument suddenly silenced. The tiny globe would continue to turn, serenely ignoring its subdivisions, presenting a unified facade that would cry out for unified understanding, for homogeneous treatment. The earth must become as it appears: blue and white, not capitalist or communist; blue and white, not rich or poor; blue and white, not envious or envied.”
Dans son livre « Carrying the Fire: An Astronaut’s Journeys (Porter le flambeau : les aventures d’un astronaute »), Collins livre ainsi ses pensées :
« Je crois sincèrement que si les dirigeants politiques à travers le monde pouvaient voir la planète à une distance disons de 160 000 kilomètres, leur vision en serait profondément changée. La frontière tellement importante deviendrait invisible, cet argument qui fait du bruit, on le ferait taire. Le globe minuscule continuerait de tourner, ignorant sereinement ses subdivisions, présentant une façade unifiée qui implorerait une compréhension commune, un traitement uniforme. La terre doit devenir telle qu’elle apparaît : bleue et blanche, et non capitaliste ou communiste ; bleue et blanche, et non riche ou pauvre ; bleue et blanche, et non envieuse ou enviée. »
Collins doesn’t mean to do away with borders completely but, to him, as he specifies later in his book, all countries should work together to solve problems in a way that benefits all instead of aiming at their own national interests because, he continues, “the planet we share unites us in a way far more basic and far more important than differences in skin color or religion or economic system.” World leaders, listen. Collins underscores that there is but one earth and that it is “fragile” above all else. In other words, think long-term instead of aiming for short-term gains.
Collins ne parle pas de supprimer totalement les frontières mais, pour lui, comme il le précise plus loin dans son livre, tous les pays devraient œuvrer de concert pour résoudre les problèmes d’une manière qui soit bénéfique pour tous au lieu de viser leur propre intérêt national parce que, continue-t-il, « la planète que nous partageons nous unit d’une manière beaucoup plus simple et bien plus importante que les différents systèmes économiques, ou religions, ou couleurs de peau. » Dirigeants du monde, prêtez l’oreille. Collins souligne qu’il n’y a qu’une terre et qu’elle est par-dessus tout « fragile ». Autrement dit, pensez le long terme au lieu de viser les gains à court terme.
Collins’s message couldn’t be more relevant at a delicate time when we feel we don’t live in a well-governed country, be it France or the United States, where our so-called leaders are not leading, where they play it by ear, and where they lack knowledge and judgment. They serve their own interests rather than public interests that benefit all when they need to listen to scientists and other experts in order to make progress.
Le message de Collins ne pourrait être plus pertinent à un moment délicat où nous avons le sentiment de ne pas vivre dans un pays bien gouverné, qu’il s’agisse de la France ou des Etats-Unis, où nos soi-disant dirigeants ne dirigent pas, où ils naviguent à vue, et où ils manquent de connaissances et de jugement. Ils servent leurs propres intérêts plutôt que l’intérêt public qui bénéficie à tous alors qu’ils ont besoin d’écouter les chercheurs et autres experts pour faire avancer les choses.
Times of crisis reveal true character of people, we have often learned in literature classes and in real life. The same applies to organizations and governments. Both the French and the American administrations have revealed their blatant incompetence. The example of face masks alone will suffice: turning down masks, pretending that masks don’t help at all because there is a shortage due to their own fault, backtracking from what was said previously, covering lies, when no one is gullible. Governments had been warned in December if not earlier of the coming pandemic but did not see fit to listen. Wow. It is beyond comprehension. What if they had reacted quickly and quickly educated the public about the wearing of masks and immediately implemented contact tracing, thus avoiding lockdowns? Instead, we are destroying economies, destroying people’s lives, and destroying people’s souls.
Les périodes de crise révèlent la vraie nature des gens, a-t-on souvent appris en cours de littérature et dans la vie réelle. Ceci est également vrai pour les organisations et les gouvernements. Les administrations française et américaine ont révélé leur incompétence manifeste. L’exemple des masques de protection à lui seul suffira : refuser des masques, prétendre que les masques ne sont d’aucune utilité car il y a pénurie par leur propre faute, rétracter leurs propos précédents, couvrir des mensonges, alors que personne n’est crédule. Les gouvernements avaient été mis en garde en décembre sinon plus tôt contre la pandémie à venir mais n’avaient pas jugé bon d’écouter. Ouah. Cela dépasse notre entendement. Et s’ils avaient réagi vite et vite sensibilisé le public au port du masque et immédiatement mis en place le traçage des contacts, évitant ainsi le confinement ? Au lieu de cela, nous détruisons notre économie, nous détruisons la vie des gens, et nous détruisons l’âme des gens.
If governments finally learn to listen to scientists, have discussions with experts and act accordingly for the common good, there is still hope. Maybe this will be one of the lessons of the pandemic.
Si les gouvernements apprennent enfin à écouter les scientifiques, à échanger avec des experts et à agir en conséquence pour le bien commun, il y a encore de l’espoir. Peut-être cela sera-t-il l’une des leçons à retenir de la pandémie.
And we're not asking them to reach for the moon.
Et nous ne leur demandons pas de décrocher la lune.
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